Sixième synthèse Des pièces de puzzle sans puzzle (une chambre mal rangée) -- Rendre visible un écosystème -- Une enquête, comment -- Un chemin en six étapes -- Envoi -- Voir ou les enseignements d'un sorcier yaqui -- Penser/classer : dans quel sens, dans quel sens? demandait Alice -- Épistémologie du voir -- Redéfinitions, nouvelles partitions -- Première synthèse -- Qu'est-ce qu'une forme? -- Mes propriétés : espace plan et émergence -- La notion de fond -- Éléments de formes : taches et signes, lignes et points -- Deuxième synthèse -- Une théorie de l'image -- L'art : une production de formes de savoir -- Vision(s) et représentation -- Retour à Mes propriétés -- Troisième synthèse -- L'espace -- Analyse lexicologique : l'espace dans les textes (avant-guerre, après-guerre) -- Analyse sémiologique : l'espace dans les dessins, l'espace dans les peintures (avant-guerre, après-guerre) -- L'espace est un enjeu -- L'espace est une abstraction -- Traverser l'espace ou choisir le panoramique -- Quatrième synthèse -- Des visions construites -- Visions de faussaires : l'externalisation d'une expérience privée -- La vision professionnelle -- La vision du visiteur ordinaire : des récits ordinaires -- Les catégories d'un catalogue raisonné : démêler les fils, entre catégories de l'histoire de l'art et prescriptions de Michaux -- Cinquième synthèse -- La notion de série -- Redéfinir la notion d'oeuvre par ses modes d'inscription -- On ne sait pas ce qu'est une série -- Aspects d'organisation -- Comment se fabriquent les séries? -- Les séries : taxonomies et continuités -- Sixième synthèse
Summary:
"Comment apprend-on à voir l'oeuvre d'un artiste ? Quelles techniques, quels gestes, quels réflexes faut-il mettre en place? Comment reconnaît-on un tableau vrai d'une contrefaçon? Les archives Henri Michaux sont le lieu où s'élabore patiemment depuis plus de treize ans le futur catalogue raisonné de l'artiste. Elles sont aussi le lieu où se forge au cours du temps une façon de voir les dessins de Michaux. Cette façon devoir repose tout autant sur des principes poétiques et esthétiques propres à Michaux que sur les instruments utilisés au quotidien tant pour travailler au catalogue raisonné, que pour répondre aux sollicitations des différents acteurs du monde de l'art (conservateurs, marchands, collectionneurs, historiens d'art, amateurs). En mobilisant des outils d'analyse relevant aussi bien de la poétique, de l'esthétique, que des sciences sociales (ethnométhodologie, workplace studies), Franck Leibovici donne ici accès à un lieu, rare, habituellement absent des cartes du monde de l'art, ou rarement pris en compte comme centre névralgique de la vie publique d'une oeuvre un lieu de fabrique du regard"--P. [4] of cover.
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