Dernier revoir. Gide à Annecy -- Le rêve de la Petite Dame -- Gide en costume de faux-monnayeur -- Le rêve de Gide -- Gide admirateur de Proust -- Une admiration croissante -- Une profession de foi -- Un hommage paradoxal -- À la recherche d'un Proust inconnu -- Fraternité des coupables -- Le souvenir, voisin du remords -- Le complexe de Caïn -- De Wilde à Proust -- De Dostoïevski à Proust -- Les ambivalences de la transgression -- Deux jeunesses parallèles -- Enfances -- Vocations -- Deux chemins, un même but -- Deux débutants -- Les revues -- Les salons -- Première rencontre -- Des débuts contrastés -- La chance de Gide -- Proust à la peine -- Gide en épurateur des lettres -- Proust dans les marges -- Rive gauche, rive droite -- Les contradictions de Gide -- Gide, un mondain malheureux -- Proust, un mondain lucide -- L'agression -- État des lieux : La NRF en 1912 -- Premiers contacts -- Qui a lu quoi ? -- Qui a refusé ? -- Proust en embuscade -- Contrition -- Swann chez Grasset : remue-ménage à La NRF -- La lettre de Gide, tactique... ? -- ... ou coup de foudre ? -- Repentance -- Manoeuvres d'approche -- Les sous-entendus de Proust -- Manoeuvres éditoriales -- Prises de position -- Convergences -- Le temps des confidences -- Une inquiète amitié -- Premières visites -- Les Nourritures terrestres comme mot de passe -- L'amitié déclarée -- Au bord des confidences -- Chassés-croisés -- Gide qui rit, Proust qui pleure -- L'un voyage, l'autre déménage -- La question sexuelle -- Du côté de chez Gide -- Du côté de chez Proust -- L'immoraliste et l'amoraliste -- Corydon contre Charlus -- Gide à contre-pied -- Gide contre-attaque -- Le reclus magnifique -- Différences, différends -- Le regret du temps perdu -- La distribution des prix -- Dernier revoir.
Summary:
"Le 21 novembre 1912, le manuscrit de Marcel Proust, alors connu sous le nom du Temps perdu, est rejeté par La Nouvelle Revue française. Cette décision, dont André Gide endossera la responsabilité, est à l'origine d'une solide réputation d'inimitié entre les deux hommes. Mais limiter à cette anecdote la relation entre les deux écrivains, c'est méconnaître tout ce que leur correspondance nous enseigne : Le refus de ce livre restera la plus grave erreur de la N.R.F., et [...] l'un des regrets, des remords, les plus cuisants de ma vie." Cet aveu de Gide, dans un courrier adressé à Proust plus d'un an après le rejet de son manuscrit, inaugure un dialogue qui se poursuivra jusqu'à la mort de ce dernier. Un dialogue complexe, parfois marqué par des désaccords profonds. Car si leur culte de l'art et leur désir d'affirmer leur sexualité auraient pu les rapprocher, leur vision de la littérature était opposée, et le trop explicite Proust allait devenir suspect aux yeux de Gide, à l'engagement plus raisonné. C'est l'histoire de cet échange, tantôt passionné, tantôt distant, que Pierre Masson, l'un des plus grands spécialistes d'André Gide, reconstitue dans cet ouvrage. "--Page 4 of cover.
Series:
Collection André Gide -Textes et correspondances, 2257-4433
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