Les faux-semblants de la chronique -- Inventaire et éphéméride -- Note éditoriale -- Casus belli -- Une comédie archétype et prototype -- La poétique du ridicule -- Divergence ou quiproquo ? -- Prémisses et prémices -- Les épines du succès -- Une "drôle de guerre" -- Une prophétie auto-réalisatrice ? -- Profil des querelle" -- Nouvellistes et dramaturges -- Clefs ou applications ? -- Opportunisme et suivisme -- Donneau de Visé et Boursault ou les faux bessons -- Donneau de Visé le franc-tireur -- Un poète dramatique en service commandé : Boursault -- Quelques lumières sur d'obscures rancoeurs -- Trois tard-venus : Montfleury, Chevalier et La Croix -- Seconde manche ou fin de partie ? -- Montfleury, fils de son père -- Chevalier, l'homme du Marais -- L'énigme La Croix -- Dans le labyrinthe de la querelle -- Leçons du tohu-bohu -- Les faux-semblants de la chronique -- Constante et variable -- Encore (et toujours) des marquis : de Boursault à La Croix -- Points obscurs -- Quelques incertitudes chronologiques -- Qui fit "beau bruit" sur la scène de l'Hôtel de Bourgogne ? -- Le Boulanger de Chalussay huitième samouraï? -- D'étranges "matières" à s'indigner -- Modèles -- Théâtre, cabale, conflit -- Théâtre, récit, discours -- Chicane et prouesse -- Donneau de Visé "biographe" de Molière -- Le piège de l'aporie et du conflit d'intérêts -- Les vertus de l'exploit -- Un remerciement spectaculaire -- Les gratifications royales de 1663 -- Le remerciement dans la querelle : une querelle des remerciements ? -- Une virtuosité spectaculaire -- Une virtuosité spéculaire -- La valeur du rire -- Que faire de la "valeur" ? -- Le fait, le droit, le rire -- Les frondeurs pris au piège -- Innovation et imitation -- Constante et variable -- L'Impromptu de Madrid. Un renouvellement "à l'impromptu" -- Réécritures -- De la critique aux contre-critiques -- Subtilité(s) de L'Impromptu -- Le prisme de l'ironie -- L'Impromptu de Versailles ou Molière par lui-même ? -- Portraits de Peintres -- D'un parallélisme pipé -- L'Impromptu de Madrid.
Summary:
"Voici quelque 350 ans, en 1663, une "guerre comique" opposa Molière aux détracteurs de son École des femmes, créée en décembre 1662. Il mena ce combat à travers deux comédies, La Critique de l'École des femmes et L'Impromptu de Versailles, auxquelles répondirent une dizaine de pièces presque toutes dues à ses adversaires (à l'exception d'un partisan tardif). L'originalité de cette "querelle de L'École des femmes", c'est qu'elle se choisit le théâtre pour scène et la scène pour théâtre. Partant de cette intuition, on a tenté de modéliser cette polémique comme une vaste comédie à diverses voix, en l'éclairant à travers plusieurs grilles herméneutiques : celle de la prophétie auto-réalisatrice, pour éclairer l'ambiguïté de l'entrée en querelle ; celle de la prouesse, que Molière voulut opposer aux chicaneries de ses adversaires ; celle de l'écriture spéculaire et de la composition "ironique", qui réalisent l'œuvre dans la représentation de son échec ou le démontage de son artifice ; celle de la réécriture hypertextuelle, qui a transformé le conflit de textes en une ondulation polyphonique d'arguments et de thèmes empilés et partagés, etc. C'est un enchevêtrement de mobiles, de formes et de fins dont on cherche à démêler l'écheveau pour mieux comprendre le miracle esthétique que constituent la délicieuse Critique de l'École des femmes et le miroitant Impromptu de Versailles."--Back cover.
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