Louis Guilloux dans les médias : les réceptions de l'oeuvre / sous la direction de Jean-Baptiste Legavre, avec le concours de Michèle Touret ; postface de Yves Jeanneret.
L'histoire remuée par l'écriture et la réécriture. Mourir dans la presse -- Les nécrologies de Louis Guilloux -- Louis Guilloux en portrait -- Mise en scène et remise en scène iconographique dans la presse (1927-1980) -- Un peuple de papiers -- Le monde populaire de Louis Guilloux vu par la presse -- Une histoire à méandres -- Louis Guilloux et la presse communiste -- Entre intermittences et convergences -- Le succès, l'oubli, la renaissance -- Louis Guilloux d'Europe à Esprit (1930-2001) -- Louis Guilloux, "compagnon de route" du Nouvel Observateur ? -- L'art du clair-obscur -- Les entretiens de Louis Guilloux à la radio et à la télévision -- La double réception de Cripure -- Théâtre et politique dans les années 1960-1970 -- Le défi de l'actualisation -- Du Sang noir à Cripure -- Un auteur à contre-courant ? -- Louis Guilloux au temps du Nouveau Roman -- Coco perdu dans la presse -- Consécrations d'une voix singulière -- Ouvertures -- Une réception au long cours -- La réception universitaire de Louis Guilloux -- L'histoire remuée par l'écriture et la réécriture.
Summary:
"Louis Guilloux (1899-1980) dispose de marqueurs médiatiques très tôt avec La Maison du peuple (1927) et Le Sang noir (1935). Ils lui offrent des ressources (il est identifiable et dispose d'une place dans l'espace littéraire). Ils le lestent aussi d'un poids (la figure de l'écrivain-du-peuple). À chaque fois, les médias semblent "régresser" vers les oeuvres les plus connues pour confirmer la définition de la situation antérieure, soit un Guilloux écrivain révolté et anti-bourgeois. Analyser les réceptions médiatiques d'un écrivain, c'est aussi mieux voir les transactions à l'oeuvre. Guilloux compose, accepte, masque. Il évite aussi de parler de ce dont il ne souhaite pas parler, comme son voyage en URSS en 1936. Guilloux tente encore dans les médias de lutter contre sa peur de trahir ses origines autant que de dissimuler sa grande difficulté à se penser comme un théoricien de la (de sa) littérature. En observant au fil des contributions les réceptions de l'ouvre de Louis Guilloux se dessinent en arrière-plan la vie des périodiques autant que le travail de la critique littéraire tout au long du XXe siècle."--Page 4 of cover.
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