Pt. 3. Une nuit à Westminster. Pt. 1. L'atelier de l'Encyclopédie -- Les risques du dictionnaire -- La sortie du labyrinthe -- Éloge de l'air -- Un petit laboratoire : la lettre d'amour -- Les limites de Sainte-Beuve -- Les aléas de la poste -- La fabrique de l'oeuvre -- Le coucou et le rossignol -- "Bonnes feuilles" -- "Je suis un ours" -- Le concert lointain -- La querelle avec Rousseau -- Un "tapage de chien" -- À chacun sa partition -- L'inexorable brouille -- Le théâtre comme port d'attache -- Une expérience fondatrice -- Il a inventé le cinéma -- La passion du montage -- La belle intuition de Mercier -- La physiologie toujours -- Le magistral point d'orgue -- Un "assemblage" d'éléments -- Les fondements d'une esthétique -- La puissance du rêve -- Pt. 2. Mercier ou l'art de "crayonner" -- La phobie du livre -- Une oeuvre paradoxale -- Haro sur les relieurs -- La liberté du journaliste -- L'invention d'un regard -- Voir le monde "s'il est possible" -- L'image mouvante -- La montagne : Mercier paysagiste -- Tout est "optique" : la Révolution -- À chacun ses grands hommes -- L'héritage de Diderot -- Robe de chambre et bonnet de nuit -- Témoin de Jean-Jacques -- Un éditeur dans les orages -- Le credo de la sympathie -- Un parti pris originaire -- Le bonheur des gens de lettres -- Les ressorts de la pitié -- Les "beautés du christianisme" -- Le Dieu de Mercier -- Dans l'ombre de Chateaubriand -- Diderot à la rescousse -- Le pittoresque des "vieux" temples -- Pt. 3. Chateaubriand et la puissance de l'écrit -- Le pari sur la postérité -- Éloge de l'eau -- Rêverie sur les pyramides -- La "poétique des ruines" -- Le Panthéon de Chateaubriand -- Le crépuscule des idoles -- Néoclassique et maniériste -- La vieille "école classique" -- Mercier prôneur d'Atala -- Sainte-Beuve et les "belles pages" -- La grande brocante des Mémoires -- Un air d'accordéon -- Le journaliste politique -- La tribune aux harangues -- "L'électricité sociale" -- Le "souffle" des républiques -- Les "hideuses ressemblances" -- Le pamphlétaire -- Le musée dans tous ses états -- La leçon d'Alexandre Lenoir -- L'illumination de Mercier -- Une nuit à Westminster.
Summary:
"De Diderot à Chateaubriand, on ne relève à première vue aucune continuité tant leurs œuvres sont réputées étrangères. À y regarder de près cependant, des 'connivences secrètes' se font jour. Apparaissent alors des échos insoupçonnés mais néanmoins irréfutables, par quoi s'opère insensiblement le passage des Lumières au Romantisme. Pour mieux comprendre ces évolutions souterraines, un troisième écrivain est ici invoqué: Louis Sébastien Mercier qui a saisi tout le génie des deux autres et en qui Baudelaire voyait un incontestable précurseur. Il fallait aller lire, en quelque sorte, 'dans les coins' pour repérer chez ces trois auteurs des œuvres drapeaux qui sont autant de manifestes. On y trouve des notions clefs qui leur sont communes et qui sont emblématiques de la révolution des formes littéraires: la ligne courbe et l'arabesque, le décousu et le disparate, le composite et les 'stromates', comme la 'bigarrure' héritée de Montaigne. À quoi s'ajoutent un goût de la 'vitesse' et une prise en compte du visuel qu'on peut qualifier de modernes. Pour Sainte-Beuve, ces écrivains n'ont jamais procuré que des brochures, des pages ou des 'beaux morceaux' sans donner aucun livre à proprement parler. Il conclut en mauvaise part que leurs œuvres sont irrémédiablement disjointes: c'est précisément par là qu'ils nous intéressent aujourd'hui"--Page 4 of cover.
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