Includes bibliographical references (pages 389-403) and index.
Contents:
Collage. Le patriarche -- Descendance de Baruch Weil -- La dynastie -- Le second lit -- Le premier écrivain -- Dam la langue de Shakespeare -- Menorah -- Georges Cattaui, 1922 -- André Spire, 1923 -- Une question oiseuse ? -- Lion Pierre-Quint, 1925 -- Marie-Louise Cahen-Hayem, 1925 -- Benjamin Crémieux, 1925 -- Ludmda Savitzky, 1925 -- Le même degré d'hérédité que Montaigne" -- Henri Ghéon, 1919 -- Jacques Boulanger, 1920 -- André Beaunier, 1906 -- André Gide, 1921 -- Albert 7hibaudet, 1923 -- Albert Cohen, 1923 -- La Revue juive -- Première livraison -- Numéros 2 à 5 -- Dernière livraison -- Jean de Menasce, 1925 -- René Groos, 1926 -- Georges Cattaui, 1925 -- Péguy, Barrès ou Proust -- "Le style du rabbin" -- Denis Saurat, 1925 -- Milton, Blake, Proue -- Zobar et invenion -- Hugo, Mallarmé, Baudelaire et Rimbaud -- Proust kabbaliste -- Charlataru et réveun -- "Se faire un trou dans la bourgeoisie française" -- André Spire et Maurice Liber, 1926-1927 -- Robert Dreyfus, 1926 -- Marie-Louise Cahen-Hayem, 1926 -- La Tribune juive, 192Z 193Z 1939 -- Le Zohar ou L'Astrée -- Georges Cattaui, 1928 -- Benjamin Crémieux, 1929, René Groos, 1926, et Gustave Kahn, 1925 -- L'Univers israélite, 192Z 1930 -- La fin de l'après-guerre -- Siegfried van Praag, 1937 -- Chanan Lehmann, 1991 -- "Marcel Proust, témoin du Judaïsme -- "A la recherche du Judaïsme perdu" -- Robert Dreyfus, 1932 -- Daniel Halévy, 1937, Rachel Bespalof 1938 -- Le caveau de Baruch -- "Patriotisme juif" -- In memoriam -- Manuscrits retrouvés -- Incinération -- Le Mont Sinaï -- "Quelle épreuve que la mort d'un père! -- Collage.
Summary:
Il n'y a plus personne, pas même moi, puisque je ne peux me lever, qui aille visiter, le long de la rue du Repos, le petit cimetière juif où mon grand-père, suivant le rite qu'il n'avait jamais compris, allait tous les ans poser un caillou sur la tombe de ses parents."Tout le monde cite cette phrase de Proust, comme si elle donnait le fin mot de son rapport au judaïsme. Mais personne ne sait d'où elle vient. Madame Proust, née Jeanne Weil, ne s'était pas convertie: "Si je suis catholique comme mon père et mon frère, par contre, ma mère est juive", rappelait Proust à Robert de Montesquiou durant l'affaire Dreyfus.Certains voient dans cet aveu de la distance, voire de la honte de soi comme Juif, de même qu'ils soupçonnent d'antisémitisme les descriptions de Swann, Bloch ou Rachel dans la Recherche. Or il parut d'abord en anglais dans un hebdomadaire sioniste, The Jewish Chronicle, dans un hommage d'André Spire après la mort de Proust.D'où une enquête de deux côtés.D'une part dans la communauté juive. Comment Proust fut-il lu durant les années 1920 et 1930, dans la presse consistoriale, qui n'avait que faire de son roman, et par les jeunes sionistes, qui firent de lui un héros de la "Renaissance juive" ?D'autre part au Père-Lachaise, dans le caveau de Baruch Weil, l'arrière-grand-père de Proust, et auprès de sa descendance, dont Nathé Weil, le grand-père de Proust, et de nombreux oncles et tantes, cousins et cousines inconnus, huissier franc-maçon, colons en Algérie, ingénieur bibliophile, compositeur fou.Les deux fils se nouent et les côtés se rencontrent. Le destinataire de la fameuse phrase était Daniel Halévy, camarade du lycée Condorcet, et le manuscrit de la nécrologie d'André Spire est retrouvé. Le côté juif de Proust n'aurait-il plus de secret ? A. C.
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