Pt. 3. Ségeste Divagations, pour commencer -- Tu te lèves l'eau se déplie... -- Et nous avons des nuits... -- Tes seins, comme des gazelles... -- De la musique avant toute chose -- Je dis : une fleur ! -- Rose profonde, intime, illimitée -- Mallarmé : une vie -- De la naissance à la crise -- La crise de Tournon-Avignon -- Vers Hegel, via Tullia Fabriana -- Le moment classique de Mallarmé -- Prince des poètes -- Ce que le poète a voulu dire... -- Les vies posthumes de Mallarmé -- Déchiffrer Mallarmé -- Mallarmé, l'engagé ? -- Le strucuralo-mallarmisme -- L'objection Blanchot -- Étages et chambres -- Etages de l'allégorie -- Premiers étages : papier et mots -- Troisième étage : une signification littérale plus un style -- Quatrième étage : le sens symbolique -- Derniers avertissements -- Impressionnisme ou symbolisme ? -- La Face nord Sonnet en Or, sonnet en iX -- Un sonnet masculin -- Danse des vers -- Une chambre avec personne dedans -- Le salon -- Le lampadophore -- Le ptyx absent -- La chasse au Ptyx -- Méditations sur une blague -- Orphée et l'honneur du Néant -- Nixe, licornes et constellation -- L'allégorie du petit or -- Un périscope pour fixer les étoiles -- Le mouvement figé et le pli -- Trois figures allégoriques -- Le mouvement d'ensemble -- Le pli baroque -- L'ouvroir de Mallarmé -- Pt. 2. Une allégorie de la poésie de Mallarmé ? -- Algèbre de la poésie -- La version 68 -- A travers la glace -- Le toast funèbre -- La coupe vide et le monstre d'or -- Le pur soleil mortel -- Vaste gouffre apporté dans l'amas de la brume -- Apaiser de l'éden l'inquiète merveille -- Où gît tout ce qui nuit -- La question du matérialisme -- Un matérialisme relativement stablece nord Que s'est d'un astre en fête allumé le génie -- La revanche sur la Mort -- Que faire de l'Océan ? -- Les poèmes à Ettie -- "Apparition", poème de genre -- La construction d'une Eurydice -- Sur les bois oubliés -- L'Azur -- Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui -- Victime du sol et de la nue -- Un sonnet symboliste -- La querelle du sens -- Tout orgueil fume-t-il du soir -- Surgi de la croupe et du bond -- Une dentelle s'abolit -- Un déchiffrement quasi algébrique -- Poésie de la contraception -- Renoncement à la (pro)création -- Renoncement à la sublimation -- Bilan et contre-exemples -- Premier bilan -- Tout Mallarmé n'est pas orphique -- Le cycle des poèmes maritimes -- Un Coup de dés : révolution sans postérité ? -- La première callitypie -- Mallarmé typographe -- Du hasard, des puces et des chiens -- Fictions mathématiques, numérisation de la littérature La fable des puces et des chiens -- Un Coup de dés : néo-orphisme ? -- Premières lectures -- Un poème orphique -- L'hypothèse de la "froide Nature" -- La poésie jouée aux dés -- Le Rien, le Kitsch, le Devoir -- Une confirmation inattendue -- Pt. 3. Une allégorie de toute poésie ? -- Le chant orphique -- Gérard de Nerval -- Baudelaire -- Rimbaud -- Ségeste Conclusion : Ressusciter quand mime. Booz endormi -- L'allégorie masquée, de Hugo à Rimbaud -- Aragon et la poésie engagée -- Labbé, Éluard et la poésie amoureuse. -- Louise Labbé -- À nouveau l'extériorité -- L'orphisme des veufs -- La poésie amoureuse -- Allégorie des allégories -- Retour à Facile -- La Chanson de Prufrock le mal-aimé -- Prufrock, ou l'orphisme désenchanté -- Pt. 4. Le matérialisme orphique -- La religion de Mallarmé -- Religion de la prose, religion de la poésie -- La Somme de Bertrand Marchai -- La pyramide inachevée -- La religion latente et son code maternel -- Une archéologie du catholicisme -- Les dieux néolithiques -- Aux origines du christianisme : le judaïsme -- L'irruption du Messie dans l'Histoire -- Gnose et querelles byzantines -- La religion du Néant (1) : du Vide à l'Être -- La religion du Néant (2) : le Salut orphique -- Règne du Néant -- L'espoir d'un désespéré -- Le Verbe et l'Esprit -- Orphée et la Mélancolie -- Conclusion : Ressusciter quand mime.
Summary:
"La première version du fameux Sonnet en or-ix, le plus mystérieux et jusqu'ici indéchiffré poème de Mallarmé (le plyx..), est intitulée 'Sonnet allégorique de lui-même'. D'où le jeu littéraire de le déchiffrer... comme une allégorie. C'est la première partie de cet essai. Cette allégorie se révèle très précise. Et si c'est bien une allégorie 'de ce poème-ci', ne serait-ce pas une allégorie de la poésie en général? Après enquête, il se révèle que cette allégorie vaut pour une grande partie de l'oeuvre de Mallarmé, y compris 'Un coup de dés jamais n'abolira le hasard', mais pas toute. De même, le lecteur pourra-t-il vérifier qu'elle éclaire certains des plus célèbres poèmes de la littérature (de Hugo à Aragon), mais pas tous: c'est une allégorie de ce que c'est qu'écrire un poème, du rapport de la poésie à l'univers et à sa splendeur mortelle. L'auteur fait même une incursion dans la poésie anglaise en prenant pour test le 'Prufrock' de TS Eliot. La grande étude d'Alain Lipietz permet d'en finir avec la vision d'un Mallarmé 'qui n'aurait scruté d'autre horizon que celui du langage'. Mallarmé a quelque chose à dire, il parle aux femmes et aux hommes de notre temps et, même si l'auteur a de fortes réticences envers son élitisme, il tient son message pour essentiel. Un ouvrage, à bien des égards surprenant, d'un auteur qui est mieux connu pour son travail d'économiste et son engagement politique parmi les écologistes, mais pour qui la réflexion sur la littérature et la poésie est essentielle. Il avait d'ailleurs publié il y a plusieurs années un essai Phèdre, identification d'un crime."--Page 4 of cover.
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