Includes bibliographical references (pages 251-264).
Contents:
Pt. 3. Vitesse et déconstruction des images. Effondrement de la pensée et envahissement du quotidien -- Règne du nonsense -- Règne de l'éphémère -- Hostilité de l'espace et égarement de l'être -- Règne de l'objectal -- Vacuité de l'espace et désorientation de l'être -- Des entités physiques jetées dans l'espace -- Solitude et crise de la parole -- Un vide existentiel -- Des récits géographiques -- Pt. 2. L'humour, expression d'une légèreté du monde et de l'être -- Humour et ironie -- La "dictature du rire" -- Ébranlement de la pensée et "hyper-festivité" -- Un jeu sur le langage -- L'ironie littéraire, un acte fondateur de l'intertextualité -- Parodie des romans d'aventure -- Ridiculisation des codes du genre -- Banalisation de la logique du roman policier -- Des personnages falots -- Parodie du roman autobiographique -- Une subjectivité qui se dérobe -- Rejet de la psychologie -- Un moi opaque -- Une focalisation foisonnante et problématique -- Un souci sociologique -- Pt. 3. Un souffle nouveau pour la création romanesque -- Une contestation du récit -- Brouillage du temps de la narration -- Un espace illisible -- Un personnage égaré -- Une narration enflée et elliptique -- Des récits de la quotidienneté -- Romanesque et décentrement -- Parataxe et discontinuité du récit -- Une description en mouvement -- Narration et monstration -- Écriture et peinture -- Une représentation déréglée -- Influence du pop art -- Écriture et photographie -- Écriture et cinéma -- Un monde de simulacre -- Cadrage et morcellement du vu -- Omniprésence de la lumière -- Vitesse et déconstruction des images.
Summary:
"À la période noire qu'a connue la société occidentale à la suite des deux grandes guerres et qui a imprégné la production littéraire des prédécesseurs d'un grand pessimisme, succède une époque qui ne s'est pas départie de ce pessimisme, mais qui, au lieu de s'y abandonner, a plongé dans un humour généralisé. Cet humour se laisse percevoir à travers une conception originale du détail développée par Jean-Philippe Toussaint, Jean Echenoz, Christian Oster et un bon nombre de leurs contemporains. Par ce moyen, on cultive les jeux sur le langage, on parodie les genres les plus sérieux afin de ridiculiser leurs codes, on banalise leur logique, on met en scène des personnages falots et on procède à une véritable fixation sur l'anodin. Cependant, cette légèreté de ton et cette concentration sur l'inconsistant et l'insignifiant révèlent en réalité une originalité indéniable et donnent un souffle nouveau à l'écriture romanesque. Celle-ci vise d'abord à contester l'hégémonie du récit et à contrecarrer la narration linéaire pour proposer une écriture qui interpelle le lecteur et qui l'incite à prendre part à la création romanesque et à faire de la lecture un véritable acte. Par le morcellement qui la caractérise, par la multiplication des micro-récits, des tableaux et des scènes, l'écriture de Toussaint, Echenoz et Oster rappelle certaines expressions artistiques privilégiant le faire-voir."--Page 4 of cover.
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