Includes bibliographical references (pages 301-312) and index.
Contents:
Pt. 4. L'extime fait une relation ni privée ni publique Entre liberté d'allure et altière facilité -- Le poème-relation ininterrompu -- Le poème-relation contre les facilités de la poésie et de l'amour -- L'énumération du fini par la prosodie de l'infini -- La transsubjectivation inaccomplie d'un donner à voir -- Les poèmes contre la poésie -- Un empêcheur de penser en rond -- Un poème qui fait tourner la critique -- Un poème qui rebondit l'enfance -- Volubilité et oralité dans Le Savon -- Les deux côtés allemands -- L'écriture volubile du Savon -- Du rythme et du rire avec Le Savon -- Le lieu et la voix dans Douve -- La pluralité sous la présence : une expérience de la tension -- Le continu sous l'unité : le blocage après le brouillage -- Cacophonie vs. polyphonie -- Cratyle (n')est (pas) Cratyle et Mallarmé (n')est (pas) Mallarmé -- L'orée de l'oeuvre ou un charivari dans les Lettres -- La nomination dans l'appel et le merci dans l'entre -- La voix dans le vacillement et la relation dans le tu -- Pt. 2. Rythmes -- Voisiner en poète -- Le poème du roman : un roman du poème -- Énoncer le poétique -- Réénoncer le poétique -- Inventer le poétique -- Voisiner dans et par le langage -- Des poèmes-relations engagés -- Une écriture libre invente un sujet libre -- Le poème pour une réinstanciation neuve -- Voir avec les oreilles -- Entendre avec l'air du poème -- Comme tout l'intervalle -- Un oiseau schizophone -- Du continu (hét)érogène chez l'oiseau volubilionnaire -- Des divertissements et des bizarreries boulimiques -- Le racontage des commencements -- Les commencements du racontage -- Le racontage des recommencements -- Pt. 3. Gestes -- La métaphore au travail -- Gestes vivants -- Prose intégrale -- Mouchoir déployé -- Le poème, l'appel, le divin -- "Voici l'espace du silence. J'appelle J'appelle. J'écoute." -- L'écoute du divin comme toujours l'élan amoureux -- Cette matière céleste ou le corps glorieux de l'allocutif -- "L'infini qui se dit d'une seule fois" -- Le poème après l'extermination des juifs d'Europe -- "Nous le passage infiniment à venir" -- La distance devient souffle -- La voix dans le vent de l'Histoire et de l'amour -- Un théâtre de gestes vocaux pour prendre voix en racontage -- Le Polygone étoilé : tomber dans les voix -- Des gestes dans la voix -- Frère d'âme de David Diop : une geste vocale -- La force dans le langage comme gestualité vocale -- Des gestes qui font corps-langage -- Pt. 4. Relations -- Une déménagerie avec Les Cahiers du Chemin -- Une solitude solidaire : le braconnage -- Une distance familière : l'estrangement -- Des essais poétiques : la dissonance -- Épopée d'un raconteur toujours en chemin -- Les intermittences du chemin avec Georges -- Une mémoire épique dans la voix des métamorphoses -- Les pentes de l'écoute dans le noir de la dormance -- Des poèmes-relation -- Vers des poèmes-relation -- Donner voix à un sujet-relation -- Un rythme mis à nu -- Un opérateur de glissement relationnel : le mot coeur et ses arrangements -- L'extime fait une relation ni privée ni publique Des réénonciations pour faire vivre les voix. La voix-relation -- La voix-relation c'est "la prose en action" -- Le refus des rhétoriques de l'absence -- La multiplication des essais de relation de la relation -- Un mouvement obscur qui nous emporte -- La seule jubilation des choses qui commencent -- Le visage, la voix -- Vivre en voix -- "Une petite voix" toute réénonciation (Alain Mabanckou) -- La réénonciation : un paradigme tout contre l'interprétation et l'imitation -- Des réénonciations pour faire vivre les voix.
Summary:
"L'écoute, comme activité première dans la relation littéraire, en lecture comme en écriture, constitue l'hypothèse explorée par cet essai. Les passages de voix qu'il propose sont portés par des oeuvres du dernier siècle et de ces toutes dernières décennies : ils font fi des genres et des manières, des procédés et des méthodes, pour mieux se consacrer à ce qui peut continuer ces passages dans des ré-énonciations toujours vives jusque dans l'enseignement et d'abord dans l'activité critique qui devrait nourrir ce dernier dans son exercice le plus quotidien. Alors, on pourra dire que l'impératif de la voix fonde toute relation littéraire, engageant par là-même un rapport de voix comme trans-subjectivation. De tels passages de voix opèrent en fin de compte comme des oralités pleines de rythmes, de gestes et de relations, obligeant à transformer continûment nos conceptions du langage et du monde pour vivre en voix et "changer la vie"."--Page 4 of cover.
Series:
Études de littérature des XXe et XXIe siècles, 2100-3335 ; 80
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