Épilogue. Écrire au-dessus du vide. La vie posthume de Perec -- Perec pas mort, livre suit... -- Perec contemporain capital ? -- Les origines perdues -- Le piège de la rue Vilin -- Peretz, Percé, Pérec, Perec... -- Les trois légendes originelles -- Un père dans les transmissions ? -- Cécile l'aveugle? -- Le silence fondateur -- Identité brisée, livres brisés -- Les arrière-boutiques -- La lettre et la langue perdue -- "Inlassablement le même rêve" : le camp -- Recommencer de commencer -- "À force d'écrire..." -- Du collège d'Étampes au lycée Henri-IV -- Où trouver l'espoir ? -- Attentat manqué à Sarajevo -- "Une nouvelle littérature est à naître" -- Étapes d'une "guérison" -- La Ligne générale -- Lecteur d'Antelme -- Portrait de l'artiste en faussaire -- La vie fausse, une histoire des années soixante ? -- D'échecs en échecs jusqu'au succès -- Les arrière-fonds des Choses -- La vie "franchement insipide" mode d'emploi -- La littérature au fond de la cour -- Faute dépique, des fleurs de rhétorique -- Arlequin polyglotte -- L'île déserte de l'Homme qui dort -- Poétique du renoncement -- Un lent chemin vers la colère -- Cette gageure, filmer le vide -- 1967, l'ouverture des grands chantiers -- Perec et l'Oulipo: "un puissant courant abrasif" -- De Warwick à Sarrebruck -- Fourbir tout un roman sans... -- La lettre assassinée et le bonheur dans le crime -- Ici s'inaugurait la damnation" -- Goût, amour, passion : le plus heureux des écrivains ? -- Les Revenentes, effervescences et enchentements -- "Une idée assez monstrueuse, mais assez exaltante" -- Un projet, delle certes, mais non irréalisable" -- Les résidus des temps perdus -- Raisons d'un arrêt -- Aux cafés de la place Saint-Sulpice -- W sans Souvenir d'enfance -- Le feuilleton W -- La glaciation des mots brûlants -- Exploits et pas de côté -- Perec et Pontalis, l'un et l'autre -- Pierre, Simon, Paul, Stéphane... -- Les après-coups -- L'atelier du rêve : la boite de nuit -- Perec en ses espaces -- Sous les papiers peints -- Saint Jérôme Perec -- De V + V à W -- L'autobiographe architecte -- Une autobiographie cartésienne -- Un détour par le collège Turenne -- "J'étais le seul vestige de ce monde" -- "Un écrasement conscient, organisé, hiérarchisé" -- "Je travaille tout le temps..." -- Perec au mitan des années 1970 -- Perec en ses tanières -- Labo, bureau, récrit -- L'archipel autobiographique -- Perec poète ? -- Quand le poète se met un bâillon -- Quand le poète desserre le bâillon -- Écrire derrière les grilles -- Le "romans" maison, la maison des romans -- Une machine à produire du roman -- La fondation première : le puzzle -- S'enfermer/s'échapper -- Leurs chats, leurs bouillotes, leur histoire" -- L'âme de Perec -- L'ébéniste -- Écrire léger tout en appuyant le trait -- Dans l'atelier des peintres -- Perec continuateur de Van Haecht -- L'énigme sans réponse des trompe-l'œil -- Intelligences de Perec -- Les mystères du Voyage d'hiver -- Classer pour penser, penser sans trop classer -- Perec, Poupart, Wozzeck -- Juif de nulle part ? -- "On cherche la même chose" -- Tatonner, flotter, énumérer -- Une judéité jamais apprise" -- "La mort nous a dit la fin du roman" -- "53 jours ", machine infernale -- "Cherchant désespérément un bol d'air" -- Ultimes scènes d'une tragédie -- Épilogue. Écrire au-dessus du vide.
Summary:
"Il est mort jeune, à quarante-cinq ans, mais il laisse une œuvre considérable, labyrinthique, construite comme autant d'expériences d'écriture. Une vie anéantie à peine commencée - père tué en 1940, mère disparue à Auschwitz. Pas de souvenirs d'enfance. De cette amnésie, Georges Perec fera le ressort de sa création littéraire : il ne cesse de chercher à retisser des liens et des repères par les lettres, le jeu, l'invention narrative. Son œuvre trace des chemins obliques pour lire le monde et son histoire. La vie de cet homme qui s'est reconstruit grâce à sa passion des mots s'entrevoit essentiellement à l'ombre et à la lumière de ses livres. C'est en les lisant que Claude Burgelin s'efforce de retrouver la trame d'une vie et les secrets d'un imaginaire qui continue à fasciner par son charme indicible et ce qu'il conserve d'énigmatique. Il accompagne une enfance cassée avant d'être recréée par les ressources de l'intelligence. Esquisse le portrait d'un jeune homme déterminé à affronter l'existence en écrivant. Dessine un Perec partagé entre le travail de bureau et l'artisanat de l'écriture, expérimentateur de l'art d'écrire et de dire, paysan de Paris à la recherche de "l'infraordinaire", présent-absent de sa judéité qu'il revisite à Ellis Island, homme d'amitiés et de grands rires. Il vivra entouré d'une seule vraie parenté, tôt retrouvée auprès de certains auteurs, la famille de cet enfant de la littérature, qui a su devenir, par un infatigable labeur, un écrivain singulièrement heureux."--Page 4 of cover.
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