Includes bibliographical references (pages 815-839) and indexes.
Contents:
Pt. 4. La parodie des modèles religieux La religion dans le premier XIXe siècle -- Le cadre institutionnel -- "Déchristianisation" et réveil religieux -- Les expressions du sentiment religieux -- Crise de la foi et spiritualité nouvelle -- Comprendre la Révolution et penser le devenir historique -- La nécessité de croire -- La foi et "l'invasion" du sentiment -- Un sentiment religieux balzacien ? -- Balzac croyant ? -- Un catholicisme politique -- Une théorie de la métaphysique ? -- Le Discours sur l'immortalité de -- Contre De la religion de Benjamin Constant -- Vers une première définition du sentiment religieux balzacien -- Pt. 2. Sentiment religieux et représentation romanesque -- Un lexique -- Sentiment religieux -- Foi -- Infini -- Dieu -- Des concepts théoriques généraux aux sujets romanesques -- Du concept balzacien des sphères -- De la Spécialité aux Spécialistes -- Les Instinctifs -- Hiérophanies balzaciennes -- Les manifestations du sentiment religieux -- Les "sublimités terrestres" : l'observation comme expérience mystique -- La nature et le sublime -- Une hiérophanie urbaine -- Le cas de la ville comme ironisation explicite -- Malheur et spiritualité -- Hiérophanies et médiations langagières -- Sémiotique langagière verbale : la conversation et la prière -- Sémiotique langagière musicale -- Sémiotique amoureuse -- Pt. 3. Le sentiment religieux représenté dans l'histoire -- Le roman balzacien, une représentation matérialiste et scientifique -- Fondements matérialistes de la pensée balzacienne -- Le modèle scientifique -- La recherche d'une synthèse unifiante -- Une représentation historienne et réaliste du contemporain -- Conception balzacienne de l'histoire et pensée du présent -- Représentation réaliste et nouveau régime de signification -- La foi à l'épreuve du monde contemporain -- Une transcendance scientifique ? -- Ursule Miroua, ou comment prouver la foi par la science -- Spiritualité vs modernité : La Recherche de l'Absolu -- La cure en crise -- "N'as-tu pas tout soumis à ta pantoufle" : du sacerdoce idéal à la satire du clergé -- La charité laïcisée -- Pt. 4. L'ironisation du sentiment religieux -- Vers une définition de l'ironisation -- Différentes approches du concept d'ironie -- Le point de vue rhétorique : l'ironie verbale -- L'analyse polyphonique -- L'ironie romantique -- Une métaphysique de l'ironie ? -- L'ironie comme représentation -- Pratiques balzaciennes de l'ironie -- Définition et perspectives -- L'ironisation de la transcendance -- La providence et le hasard -- Problématiser la providence -- La réversibilité des lectures providentialistes -- "Dieu ne peut pas se tromper" : la justice divine ironisée -- Justice humaine vs justice divine -- Lecture des signes et aveuglement -- Un Dieu ironique -- La fusion des contraires -- "Dieu m'a trop bien exaucée" : les personnages pris au mot -- Dieu et le temps ironique : l'exemple d'Eugénie Grandet -- Ironisations et stratégies énonciatives -- Sentiment religieux et ironisations verbales -- Le vocabulaire religieux ironisé -- La parodie des modèles religieux L'Envers de l'histoire contemporaine. "Les dévotes forment une sorte de république" : la satire explicite de la dévotion -- Seuils et disjonctions ironisantes -- Poétique romanesque et polyphonie -- La tension sublime/ironie -- Le parasitage du sublime religieux par le grotesque -- Le martyre ironisé de César Birotteau -- L'apothéose manquée de Balthazar -- "Que cette sainte ne meure pas dans une heure de doute" : la volte-face métaphysique -- La Cousine Bette, ou la conversion double -- Le reniement de sainte Henriette -- La charité ironisée -- Le secret ironique du docteur Benassis : Le Médecin de campagne -- Le Curé de village ou la redéfinition du sacré -- "Les anges se vengent ainsi" -- L'Envers de l'histoire contemporaine.
Summary:
"Dans La Comédie humaine, Balzac interroge la représentation de la croyance et de la foi : s'il invente une théologie originale et personnelle, il cherche néanmoins à représenter le sentiment religieux dans l'Histoire et à intégrer sa pensée du spirituel au sein d'un dispositif général fondé sur un projet matérialiste. Cette double postulation se traduit par un principe actif de retournement que nous appelons ironisation. En procédant à une mise en tension des opposés, le religieux et le matérialisme, le doute et la spiritualité, l'ironisation donne naissance à une unité radicalement polyphonique qui invite à repenser la représentation de la foi dans le monde contemporain à la lumière de catégories nouvelles."--Page 4 of cover.
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