"Peu de temps après, il demande un congé...". "Personne n'a jamais choisi la première scène de sa vie..." -- "Paris a d'abord été pour Stendhal un grand moment de tristesse..." -- "Ce n'est pas par les bureaux..." -- "Dans les derniers mois de 1801..." -- "Il y a toujours dans la vie d'un homme des moments de bascule..." -- "Son expérience de la Russie..." -- "Son dégoût l'étouffe, et puis, le régime s'effondre..." -- "Beyle n'est pas tombé avec l'Empire en 1814..." -- "Ces années-là sont celles de la mue de l'écrivain..." -- "À peine arrivé, Beyle s'ennuie..." -- "S'il pense à la mort, c'est aussi parce qu'il vieillit..." -- "Peu de temps après, il demande un congé...".
Summary:
"De son vivant, personne n'a su exactement quels gens il voyait, quels livres il lisait, quels voyages il faisait. Il se dérobait d'instinct, usait sans cesse de diminutifs, d'acronymes, d'anagrammes, changeait de langue et de nom au point d'en avoir adopté plus de deux cents : Dominique, Mocenigo, Bombet, Cotonet, Esprit, William Crocodile, Choppier des Ilets, le comte de l'Espine, F. de Lagenevais et bien sûr Stendhal, dont il fait son nom de plume en 1817. Tous sont le même Henri Beyle multiplié à l'infini comme le serait l'image déformée d'Orson Welles dans la grande scène finale des miroirs de La Dame de Shanghai. La police de Fouché, le très efficace ministre de Napoléon, n'explique pas tout. Stendhal s'amuse. Il s'invente en facétieux, par jeu, par moquerie peut-être, par pudeur certainement. 'Comment m'amuserai-je quand je serai vieux, si je laisse mourir la bougie qui éclaire la lanterne magique ?'"--Page 4 of cover.
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