Brisures. La vie -- Expérimentation -- Recentrage du littéraire -- Rendre compte de soi comme autre -- La psychanalyse -- La pensée et la jouissance -- L'auto-observation -- L'humain hors l'humain -- L'image corporelle en défaut -- Un corps non advenu -- Un "raté" -- Détachement du corps -- Mélancolie et mysticisme -- Le corps joui -- Corps et jouissance -- Multiplicité du corps -- Le corps spéculaire -- L'incorporel et le dérèglement -- Centre et absence -- Effacement subjectif -- Morcellement et souffrance -- Le moi multiple et l'impersonnel -- Mouvement incessant -- Mouvement et liberté dans les lectures -- Ethnographies, corps et énigme -- L'énigme -- L'énigme, l'inconscient et la coupure -- Hétérotopie et fantastique -- Énigme et réponse -- Détournement des pays -- Les "États-tampons" -- Pays et multiplicité -- Au pays de la magie -- Production de l'énigme -- Compréhensible et incompréhensible -- Éléments isolés -- Intentionnalité -- Absence de l'Autre -- Jouissance et altérité -- Portrait des Meidosems -- La perte de l'"un" -- Un "enfant d'âme" -- Une réalité ponctuelle -- La peinture de signes -- Un engagement crucial -- Les apparences écartées -- Les défauts du langage -- Briser et annuler le langage -- Mouvement -- Trait unaire, multiplicité -- Alphabets et langues -- Le "sillon" et le pli -- Les drogues -- Savoir, rupture, continuité -- Un infléchissement -- Expérimenter sur soi -- Exception et normalité -- Drogues et insoumission -- L'auto-observation -- L'écart entre l'expérience et le dire -- Éviction du corps spéculaire -- Avoir et perdre son corps -- Le corps fluidifié -- Être une pensée -- Hallucination et croyance -- Hallucination et abstraction -- Hallucination et images défaites -- Hallucination et images apaisées -- Les drogues et la pensée -- Un penser non maîtrisable -- La vitesse -- Brisures.
Summary:
"La place centrale que Henri Michaux accorde au corps dans son œuvre, témoigne de son intense recherche pour interroger l'énigme que constitue le fait d'être vivant. Perdant le caractère clos et unifié que l'on lui reconnaît ordinairement, sa qualité de lieu d'épanouissement, ce corps apparaît comme souffrant, morcelé, évanescent, aux frontières incertaines. Paradoxalement cependant, il n'en devient que plus réel. Avant tout, il est déterminé et traversé par le langage, producteur d'une disharmonie fondamentale et nécessitant le recours à l'écriture, à la peinture et à l'expérimentation avec les drogues pour en saisir toute la complexité. Enfin, la création permet de constituer un nouveau corps dans un lien vivifiant avec le langage."--Page 4 of cover.
Series:
Bibliothèque des lettres modernes, 2491-5319 ; 16 2491-5319 ; 16
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