Papers from a seminar held at Fondation des Treilles, Tourtour, France, June 2017. Includes bibliographical references (pages 471-479).
Contents:
La littérature comme relation. De la tour d'ivoire à la tour de guet / Dominique Viart. Être homme de lettres au XIXe siècle. Entre contrainte économique et contrainte médiatique / Anthony Glinoer -- La révolution du roman-feuilleton / Pascal Durand -- Défense et promotion de la littérature : le rôle clé des bibliothèques populaires / Agnès Sandras -- De la démocratisation des lettres dans l'enseignement. Un enjeu à la fin du XIXe siècle / Martine Jey -- L'écriture ordinaire, paramètre de la démocratie / Nelly Wolf -- Médiamorphoses de la critique. Presse et démocratisation littéraire des années 1830 aux années 1970 / Marie-Ève Thérenty -- Mythe et réalité du grand écrivain / Laurent Demanze -- Best-sellers d'hier et d'aujourd'hui / Sylvie Ducas -- Du snobisme des lettres françaises dans l'entre-deux-guerres. Distinction littéraire et démocratisation culturelle / David Martens -- À rebours de l'élitisme / Michel Murat -- Les traductions littéraires. Entre démocratisation et inégalités / Gisèle Sapiro -- Le poche de l'après-guerre, un outil démocratique ? / Bertrand Legendre -- Le commun des intellectuels / Guillaume Louet -- La génération de 1968 et la littérature / François Chaubet -- Quelles politiques publiques à l'heure de l'hyper-Démocratisation ? / Laurent Martin -- Littérature et valeurs démocratiques / William Marx -- La littérature par la voix / Pierre Jourde -- La démocratisation de l'écriture / Alexandre Gefen -- La littérature comme relation. De la tour d'ivoire à la tour de guet / Dominique Viart.
Summary:
"Il est entendu que la littérature s'est démocratisée depuis l'Ancien Régime mais ce fait, quand il est évoqué, renvoie en général à deux réalités très différentes et pour tout dire presque opposées : d'un côté, la littérature a gagné en audience grâce aux bienfaits de l'instruction publique et à l'essor de l'industrie des lettres, mais de l'autre, elle a en quelque sorte perdu de son caractère sacré pour devenir une simple production de masse aux vertus essentiellement divertissantes. Autrement dit, des belles lettres à la littérature, les textes ont perdu de leur superbe et gagné en diffusion. Comment comprendre cette évolution ? La grande littérature a-t-elle gagné en force ou en importance en conquérant de nouveaux publics, ou bien la démocratisation du monde a-t-elle entraîné une légitimisation des sous-productions qui ont fini par étouffer les chefs-d'oeuvre et les noyer dans le grand bain des publications courantes ? La fin des hiérarchies culturelles constituées entraîne-t-elle la mort de la littérature considérée comme forme d'art supérieure ? Et est-ce la littérature qui s'est démocratisée, ou la démocratie qui a imposé sa littérature contre les héritages du passé ? Ce travail collectif, issu d'un séminaire de la Fondation des Treilles, retrace la place des lettres dans la société d'hier à aujourd'hui, loin des lamentos des déclinologues."--Page 4 of cover.
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