Collection of articles previously published between 1981 and 2008. Includes bibliographical references and index.
Contents:
Deux déchéances : Le Neveu de Rameau et La Chute. Secret du personnage, secret de l'auteur, secret de l' oeuvre dans quelques romans du XVIIIe siècle -- La violence du texte romanesque -- Le topos du roman corrupteur dans les romans français du XVIIIe siècle -- Rencontre amoureuse et cérémonie religieuse -- Remodelages romanesques : retouches et revisions dans quelques romans français du XVIIIe siècle -- Vers le dix-huitième siècle -- Fontenelle et le roman -- Obscurité des Illustres (Choses tues) -- Lesage romancier et le roman de son temps (1690-1750) -- Expérience sociale et imagination romanesque dans les romans de Mme de Tencin -- Déterminisme et liberté, à l'occasion de Marianne -- De l'utopie romanesque en général, et des utopies de Cleveland en particulier -- L'érotisme des Contes voltairiens -- Couples dans La Nouvelle Héloïse -- Rousseau, Diderot, les amants et la courtisane -- Destin du conte moral -- Le merveilleux onirique de L.S. Mercier -- Une romancière moderne : Isabelle de Charrière. L'exemple des premiers romans -- Le roman théâtral -- Sur le roman d'Olympe de Gouges : Le Prince philosophe -- Florian et le récit court : nouvelle ou conte moral ? -- Quelques aspects du roman antirévolutionnaire sous la Révolution -- La Révolution à la recherche d'un roman populaire -- L'Émigré : sens de l'histoire et sens du roman -- Révolution et roman selon Mme de Staël -- Deux déchéances : Le Neveu de Rameau et La Chute.
Summary:
"Le dix-huitième siècle est le siècle où la légitimité du roman est le plus contestée ; c'est aussi celui où l'on s'interroge avec le plus d'acuité sur la nature du genre. Le siècle des Lumières feint de ne s'en tenir à aucune définition suffisante et rassurante de cette fiction en prose qu'on affecte de ne pas nommer roman. La qualité de la substance romanesque et celle du récit, leur densité et leur intensité se manifestent en raison de deux effets complémentaires : selon que l'oeuvre touche et qu'elle donne à penser, émotion et signification (laquelle peut ne consister, ce n'est pas la pire hypothèse, qu'à susciter le besoin d'un sens). Henri Goulet fait accéder à la nature du roman : en passant par les leçons du "remodelage", le démontage des fausses utopies, les tentatives illusoires de formatage du "conte moral", la confrontation "en miroir" du roman libertin et du roman édifiant, l'examen des effets de la Révolution sur la fiction romanesque"--P. [4] of cover.
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